Cycle « Pratiques sociales et politiques de transition »
Septième journée de l’atelier « Habiter la transition. Des pratiques existantes
aux politiques de transition : circulations et ambiguïtés »
Lundi 4 juin 2018
(10h -16h)
Institut des Sciences de la Communication du CNRS (ISCC)
20 rue Berbier-du-Mets 75013 Paris
Entrée libre (sans inscription)
Coordinatrice et coordinateur de la séance : Laure Dobigny[1] et Jérôme Boissonade[2]
Une “culture technique” qui serait propre à la transition existe-t-elle ? Quels “êtres techniques” la transition a-t-elle engendrée ? Quels sont les points communs entre les énergies renouvelables, la permaculture, le zéro déchets, les objets connectés ou l’économie circulaire ? Low tech, smart grids, serres verticales, agriculture urbaine. Pourquoi certains “êtres techniques” dits de transition ont-ils plus de succès que d’autres ? Quelles influences leur adoption a-t-elle sur nos pratiques quotidiennes, nos représentations et, in fine nos rapports au monde naturel et social ? Les systèmes techniques et les politiques énergétiques à grande échelle ont-ils un effet sur nos pratiques quotidiennes ? Inversement, dans quelle mesure les pratiques ordinaires et les normes sociales qui les accompagnent (consommation, travail, déplacement, etc.) interrogent-elles ou détournent-elles ces dispositifs transitionnels ?
Guidée par ces questionnements, cette journée de l’atelier Habiter la transition du réseau ACDD sur les “pratiques de transition énergétique” souhaite plus particulièrement articuler deux relations :
– Comment caractériser les relations entre une “culture” qui serait caractéristique ou transversale aux démarches de “transition” (ex : sobriété, efficacité, substitution) et les “êtres techniques” qui sont mis en œuvre dans l’habiter dans ses situations quotidiennes ?
– Comment articuler ces relations entre “culture transitionnelle” et “êtres techniques” propres aux expériences de transition énergétique dans l’habiter avec les enjeux plus macros, notamment ceux liés aux politiques énergétiques ou à la place des acteurs qui les mettent en œuvre ?
Les interventions interrogeront des objets aussi divers que l’électricité et les macro-systèmes techniques, les objets connectés, les énergies renouvelables, les bâtiments à haute efficacité énergétique (BBC, Minergie), la mobilité, l’auto-construction, les mouvements maker et DIY, les pratiques domestiques et l’auto-consommation, la participation habitante ou encore les dispositifs d’engagement.
Les enregistrements audios de la séance sont directement accessibles depuis le programme ci-dessous :
Cliquez sur le passage du programme concerné, puis sur « Télécharger » : le fichier peut alors être écouté ou téléchargé (clic droit sur la barre de progression audio et choisir « Enregistrer le fichier sous… »)
Matinée (10h – 12h30) :
- Alain Gras[3] : « Le piège électrique et la transition énergétique » Première partie Deuxième partie Présentation PPT
Demandes de précisions de la salle et réponses d’Alain Gras
- Laurence Allard [4] : « Entre mutation et effondrement, cultiver la résilience : le mouvement maker et les citoyens capteurs » Première partie Deuxième partie Présentation PPT
Questions de la salle et réponses d’Alain Gras et Laurence Allard
Après-midi (14h – 16h) :
- Laure Dobigny : « Quelle culture technique dans l’usage des énergies renouvelables et initiatives locales de transition énergétique ? » Première partie Deuxième partie Présentation PPT
Demandes de précisions de la salle et réponses de Laure Dobigny
- Guillaume Christen [5] : « Quelle participation habitante à la transition énergétique ? Une technicisation de l’implication qui traduit des formes renouvelées d’inégalités écologiques ». Première partie Deuxième partie Présentation PPT
[1] Docteure en sociologie, Chercheuse post-doctorale à l’Institut de Recherches Sociologiques (IRS) de l’Université de Genève (UNIGE).
[2] Maître de conférences en sociologie à l’Université du Littoral (ULCO), chercheur à l’UMR LAVUE, architecte.
[3] Sociologue, Professeur des universités émérite.
[4] Maître de conférences, sciences de la communication, IRAV-Paris 3/Lille 3, co-fondatrice de l’association Labo Citoyen, en résidence au Carrefour Numérique, Cité des Sciences et au FablabSU, UPMC.
[5] Docteur en sociologie de l’environnement et chercheur postdoctoral au Laboratoire Sociétés, Acteurs et Gouvernement en Europe (UMR SAGE 7363). Chargé d’enseignement à Institut d’Urbanisme et d’Aménagement Régional (IUAR) de la Faculté des sciences sociales de l’Université de Strasbourg.